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Photo du rédacteurNiels Brouzes

Éteins ton tél et dors !

Pour un cycliste, la performance ne se joue pas uniquement sur les routes ou à l'entraînement. Une grande partie de l’optimisation de l’effort et de la récupération se fait lorsque le corps est au repos. Parmi les facteurs clés de cette récupération, le sommeil joue un rôle primordial. Il ne s'agit pas seulement de la durée de sommeil, mais aussi de la qualité de celui-ci, influencée par des habitudes de vie saines, notamment l'heure du coucher, la régulation des repas, et une routine bien réglée.


Le sommeil : l'hormone de croissance libérée

Pendant le sommeil, le corps active des processus vitaux pour la récupération du cycliste. Le sommeil profond, en particulier, est capital pour la régénération des cellules musculaires endommagées par l'entraînement intense. Durant cette phase, l’hormone de croissance est libérée, ce qui aide à la réparation des tissus et à la croissance musculaire. Ignorer l’importance de ce processus peut non seulement compromettre les gains physiques, mais aussi exposer le cycliste à un risque accru de blessures.


Se coucher tôt : synchroniser son horloge biologique

Se coucher tôt est essentiel pour optimiser le cycle circadien naturel du corps. Les recherches montrent que les heures de sommeil avant minuit sont souvent les plus réparatrices. Pour les cyclistes, dont les entraînements commencent généralement tôt le matin, se coucher tôt garantit un sommeil plus profond et plus long, réduisant ainsi la fatigue accumulée et améliorant les performances sur le long terme.


L'impact de l'alimentation sur le sommeil

La manière dont un cycliste organise ses repas du soir influence également la qualité de son sommeil. Un dîner trop copieux ou pris trop tardivement peut perturber le repos nocturne. Lorsque le corps doit encore digérer un repas lourd au moment où il devrait être en phase de récupération, cela ralentit les processus réparateurs. En conséquence, l'endormissement est retardé et la qualité du sommeil est affectée.


Ne pas manger trop tard : l'exemple des scandinaves

Les pays scandinaves sont souvent cités en exemple pour leurs habitudes alimentaires, notamment leur tendance à dîner tôt, parfois dès 17h30 ou 18h00. Cette pratique présente des avantages notables pour la qualité du sommeil. En mangeant tôt, le corps a suffisamment de temps pour digérer avant le coucher, ce qui permet une transition plus fluide vers le sommeil profond. Pour un cycliste, adopter une routine similaire permet d'optimiser à la fois la récupération et les performances lors des entraînements.


Les effets néfastes du portable au lit

Une autre habitude nuisible pour un sommeil de qualité est l’utilisation du portable au lit. Scroller sans but sur les réseaux sociaux ou regarder des vidéos sans intérêt non seulement retarde l’endormissement, mais perturbe également le cycle naturel du sommeil. La lumière bleue émise par les écrans inhibe la production de mélatonine, l’hormone du sommeil, rendant difficile l'endormissement. Pour un cycliste qui cherche à maximiser sa récupération, réduire ou éliminer l’usage des écrans avant le coucher est essentiel. Un bon sommeil commence bien avant de fermer les yeux, et cela inclut un environnement calme, loin des distractions numériques.


On m'a souvent répété que les heures de sommeil avant minuit sont les plus réparatrices, mais il n'est pas toujours facile de respecter cette règle. Les tentations du soir sont nombreuses : regarder un film en grignotant un puis deux, puis trois carrés de chocolat ou se faire un bon repas pour évacuer le stress de la journée, ce qui retarde l'endormissement. On dit que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, et cela implique aussi de se coucher tôt. C’est un choix judicieux pour être performant, bien plus efficace que les longues grasses matinées qui n'en finissent plus.

Le sommeil est bien plus qu'un simple moment de repos : c'est une phase indispensable à la récupération, à la régénération musculaire et à l'amélioration des performances. Adopter une routine régulière, se coucher tôt, et ajuster son alimentation pour un sommeil de qualité sont autant de leviers à exploiter pour maximiser ses résultats sur le vélo. À l’image des athlètes scandinaves qui intègrent des pratiques simples mais efficaces, les cyclistes de tous niveaux ont tout à gagner en optimisant leur hygiène de vie autour du sommeil. Après tout, une bonne nuit de sommeil est souvent le meilleur entraînement pour le jour suivant.


Niels

Fondateur de l'application d'entraînement Sorius

Disponible sur App Store et Google Play



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