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Photo du rédacteurNiels Brouzes

Pourquoi lui et pas moi ?

Dernière mise à jour : 19 août

Discrimination sociale en vu… 

Le cyclisme, autrefois considéré comme un sport populaire accessible à tous, est en train de devenir une compétition pour le vélo le plus cher. Cette course au matériel soulève des questions de discrimination sociale, particulièrement marquées chez les jeunes.


Une injustice sociale 

Le cyclisme a toujours été une discipline où la passion et la détermination pouvaient transcender les barrières socio-économiques. Cependant, avec l'évolution technologique rapide et le coût croissant du matériel, notre sport devient de moins en moins accessible pour certaines classes sociales. Les vélos de compétition, les équipements, et même les vêtements spécialisés peuvent coûter des milliers d'euros, rendant difficile pour les jeunes de suivre cette passion.


Comparaison entre 2 jeunes coureurs

Imaginez deux jeunes cyclistes avec un potentiel identique : l'un issu d'un quartier défavorisé et l'autre d'un quartier aisé. Le premier devra souvent se contenter d'un vélo de moindre qualité, avec des composants moins performants et plus lourds. Le second, en revanche, bénéficiera d'un équipement de pointe, léger et ultra-performant. Dès le départ, le jeune des quartiers défavorisés est désavantagé, non pas par manque de talent, mais par manque de moyens. 


Cette disparité se manifeste également dans l'accès aux entraînements de qualité, aux conseils de professionnels de moins en moins apportés par nos clubs départementaux. Sorius (clin d'œil). 

Le fardeau des clubs cyclistes


Les clubs cyclistes, qui jouent un rôle important dans le développement des jeunes talents, sont également confrontés à des défis financiers importants. Le coût élevé du matériel moderne dépasse souvent leurs budgets, ce qui limite leur capacité à fournir un équipement de qualité à tous leurs licenciés. En conséquence, les clubs ne peuvent pas absorber ces coûts et sont souvent obligés de compter sur les contributions des parents ou de trouver des sponsors, ce qui n'est pas toujours possible. Cette situation crée une barrière supplémentaire pour les jeunes issus de milieux modestes, rendant le cyclisme encore plus inaccessible. 


Pourquoi ne pas réglementer le matériel ?

Pour réduire cette injustice et rendre le cyclisme plus équitable, il serait pertinent d'envisager des règles sur le matériel jusqu'à un certain niveau de compétition. Cela permettrait de s'assurer que les compétitions sont avant tout des épreuves de talent et de détermination, plutôt que des démonstrations de pouvoir économique.


Le cyclisme doit rester un sport où le talent, la passion et l'effort sont les principaux critères de succès chez les jeunes catégories. J'observe une discrimination sociale croissante entre les jeunes au départ des compétitions. Je n'ai pas la solution, mais pourquoi ne pas envisager des réglementations sur le matériel jusqu'à un certain niveau de compétition ? Cela garantirait que tous les jeunes, quel que soit leur milieu socio-économique, aient une chance égale de réaliser leurs rêves et de briller sur la scène cycliste.

Niels

Fondateur de l'application d'entraînement Sorius

Disponible sur App Store et Google Play


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