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Photo du rédacteurNiels Brouzes

Trêve hivernale : Tu coupes... pas.

Dernière mise à jour : 15 oct.

La trêve hivernale est une tradition bien ancrée dans le monde du cyclisme, généralement observée de fin octobre à novembre. Cette période de repos est souvent perçue comme une institution incontournable du calendrier des cyclistes professionnels et amateurs. Cependant, il est légitime de se poser la question : cette pause est-elle vraiment nécessaire ?


Les origines de la trêve hivernale

Historiquement, la trêve hivernale trouve ses racines dans la nécessité de récupérer après une longue saison de compétitions. À une époque où les méthodes d'entraînement et de récupération étaient moins sous pression, cette pause permettait aux cyclistes de se reposer physiquement et mentalement avant de se préparer pour la saison suivante. De plus, les conditions climatiques souvent difficiles en hiver justifiaient cette interruption des activités cyclistes alors qu’aujourd’hui, l'organisation de stage au soleil sont de plus en plus courant dans ces périodes.


Les conditions climatiques et l'ensoleillement

De nos jours, les conditions climatiques ne sont plus un obstacle majeur. Il est tout à fait possible de continuer à s'entraîner en extérieur même pendant les mois d'hiver, surtout lorsque le soleil est encore présent. Pourquoi ne pas profiter d'un été indien pour une institution.


L'évolution des compétitions

L'envie d'être en forme très vite. Les mentalités ont évolué, cuissard long en compétition au début de saison c'est fini, cela implique une préparation plus précoce et continue, rendant la trêve hivernale moins pertinente et moins longue. Les cyclistes doivent être prêts à performer dès le début de l'année, ce qui nécessite une continuité dans l'entraînement et les intensités.


L'entraînement hivernal : Une opportunité de développement

L'idée de faire une pause totale en hiver peut être contre-productive pour de nombreux cyclistes. L'entraînement offre une opportunité précieuse de travailler sur les points faibles et de consolider les points forts. Les périodes de repos sont certes essentielles, mais elles peuvent être intégrées de manière plus flexible et individualisée tout au long de l'année.


En maintenant un certain niveau d'intensité pendant l'hiver Sorius vous accompagne pour ça, les cyclistes peuvent éviter la perte de condition physique. L'entraînement par intervalles et les séances spécifiques permettent de maintenir un bon niveau de performance, tout en évitant la stagnation. 


Personnellement, quand je me forçais à prendre une pause de quatre semaines, c'était vraiment contre-productif pour moi. Je reprenais complètement à plat, sans aucune sensation, et avec du poids en plus et une musculature à redynamiser. Les bienfaits psychologiques de ma pause étaient anéantis dès mes premières sorties de reprise. Je mettais une plombe à retrouver la patate sur mon vélo.

La trêve hivernale traditionnelle des cyclistes, bien qu'institutionnelle, ne semble plus avoir la même justification qu'auparavant. Avec des conditions climatiques gérables, des envies de performance de plus en plus précoces, il est peut-être temps de repenser cette pause hivernale. Plutôt qu'une trêve rigide, une approche plus flexible et individualisée pourrait permettre aux cyclistes de maintenir leur motivation et leur performance tout au long de l'année et surtout de profiter des beaux jours pour rouler en hiver.


Niels

Fondateur de l'application d'entraînement Sorius

Disponible sur App Store et Google Play


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