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Photo du rédacteurNiels Brouzes

Dopage mécanique, tu t'y mets quand ?

Dernière mise à jour : 19 août

Le dopage mécanique, une forme de tricherie technologique, est devenu une préoccupation croissante dans le monde du cyclisme. Cette pratique consiste à utiliser des moteurs cachés dans les vélos pour augmenter artificiellement la puissance du cycliste. Contrairement au dopage biologique, le dopage mécanique est plus difficile à détecter, ce qui le rend d'autant plus inquiétant pour l'intégrité du sport.


Des images suspectes

Certaines images et vidéos de courses récentes ont suscité des soupçons parmi les observateurs et les experts. Des mouvements étranges du vélo, des accélérations inexplicables et des changements de rythme inhabituels, des positionnements de pouces sur les poignées ont été capturés, alimentant les rumeurs de dopage mécanique. Ces images, bien que non concluantes, ont conduit à des appels à des contrôles plus rigoureux et à des technologies de détection plus avancées pour préserver l'équité dans le sport.


Les vélos à assistance électrique

Malgré les abus du dopage mécanique, les vélos à assistance électrique (VAE) représentent une innovation positive dans le cyclisme. Conçus pour offrir une aide au pédalage, les VAE permettent à un plus large éventail de personnes de profiter du cyclisme, y compris ceux qui peuvent être limités par des conditions médicales ou des niveaux de forme physique inférieurs. L'utilisation de VAE peut encourager une pratique cycliste plus inclusive et accessible, favorisant ainsi un mode de vie actif et sain pour tout le monde.


Rééducation et récupération

Les VAE jouent également un rôle dans la rééducation des cyclistes blessés. En fournissant une assistance au pédalage, ces vélos permettent aux athlètes de reprendre progressivement l'entraînement sans surcharger leurs muscles et articulations. Cette approche peut accélérer le processus de récupération et aider les cyclistes à retrouver leur niveau de performance plus rapidement.


Briser les barrières de l'égo

Cependant, de nombreuses personnes hésitent encore à franchir le cap du VAE en raison de leur ego. Elles craignent que l'utilisation d'un vélo à assistance électrique soit perçue comme un signe de faiblesse ou d'infériorité. En réalité, le VAE est un outil bénéfique pour leur bien-être mental. Plutôt que de se sentir frustrées par une régression naturelle due à l'âge inévitable, elles peuvent maintenir un rythme de pratique élevé et continuer à profiter du cyclisme à un niveau soutenu. Adopter le VAE permet de prolonger l'engagement dans le sport tout en respectant les limites physiques imposées par le temps.


Pour ma part, j'ai une roue à assistance électrique à la maison. En tant qu'ancien professionnel, j'ai ressenti des sensations incroyables sur mon vélo, au point où grimper certaines côtes me semblait être un simple faux plat. Désormais, c'est foutu ces sensations ! Aujourd'hui, quand je veux parcourir des kilomètres avec beaucoup de dénivelé sans souffrir à la mort, j'utilise ma roue sans aucun remord et une sensation de vitesse comme à la grande époque... Je me contente juste de désactiver mon Strava pour les râleurs, haha.

Le dopage mécanique est une menace sérieuse pour le cyclisme, compromettant l'intégrité et l'équité du sport. Cependant, il est important de distinguer cette tricherie des usages légitimes et vertueux des vélos à assistance électrique. Les VAE offrent des avantages significatifs pour une pratique cycliste plus inclusive et jouent un rôle essentiel dans la rééducation des sportifs. En adoptant des technologies responsables et en promouvant des pratiques éthiques, le cyclisme peut continuer à prospérer tout en préservant son esprit de compétition et d'équité. Adopter le VAE peut également aider à briser les barrières de l'ego, permettant aux cyclistes de maintenir leur passion tout en respectant les limites imposées par l'âge.


Fondateur de l'application d'entraînement Sorius

Disponible sur App Store et Google Play


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